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L'humanité possède des communs: des biens, des ressources et des savoirs faire qui profitent, plus ou moins, à un ensemble d'individus selon qu'ils sont publics ou privés. Et aussi selon le territoire, par exemple, les limites administratives d'une municipalité, d'une région ou d'un pays. Il y a plus de biens et de savoirs faire dans une ville comme Montréal qu'à Morin-Heights, et plus de ressources naturelles à l'Île d'Orléan qu'à Québec. Ici, nous ne traiterons pas du système économique, et de la pertinence ou non qu'il soit modifié, nous laisserons cela à notre démocratie une fois implémentée. Ceci dit, que nous soyons plutôt de droite ou de gauche sur ce sujet, nous prendrons une photographie actuelle de tout ce qui est du domaine public, afin de déterminer à quelle échelle ou palier chacun des communs devrait être administrées. Pensons ici au réseau d'aqueducs et d'égouts, aux écoles primaires, aux cliniques médicales, aux centrales énergétiques, aux bibliothèques, aux hôpitaux, au système juridique, aux médecins spécialistes, à la règlementation, qui régissent les émissions de gaz à effet de serre ou aux milieux humides, etc. Étant donné que la municipalité devient le coeur décisionnel, de quelle façon souhaitons-nous répartir le tout ?

Par ailleurs, il y aura certainement des ajustements à faire dans les limites administratives actuelles pour que chaque municipalité ne se sente pas lésée par rapport à une autre.

Pour ces deux problématiques, la géographie sera primordiale, ne serait-ce que pour bien les visualiser et les comprendre.

Pour nous aider à dialoguer de tout ça, nous avons opté pour la plateforme de cartographie interractive GeoNode qui est également open source et écrite en Java, JavaScript et Python.

Carto d-3d2pi-qc.ca

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